Le
résultat du référendum d'initiative populaire
tenu aux Pays-Bas va bien au-delà d'un simple
refus de l'accord d'association entre l'Union
Européenne et l'Ukraine. Onze ans après le NON
retentissant (61,54% des voix) au Traité
constitutionnel européen, les Néerlandais, cette
fois-ci avec 64% des suffrages, ont de nouveau
exprimé un rejet fracassant d'une Union
Européenne désormais à bout de souffle.
Comme l'a justement dit Geert Wilders, notre
allié au Parlement européen, ce scrutin pourrait
très bien signer "le début de la fin" pour les
technocrates de Bruxelles, alors même que le
Royaume-Uni s'apprête, de son côté, à voter le
23 juin sur son appartenance à l'Union
Européenne, et que se tiendra bientôt en Hongrie
un référendum sur les quotas de migrants.
L'ex-Premier ministre d'un paradis fiscal, M.
Juncker, à la tête de la Commission européenne,
qui déclarait il y a peu qu'il ne pouvait "y
avoir de choix démocratique contre les traités
européens", a donc toutes les raisons de
s'inquiéter !
Le vote hollandais intervenu ce mercredi et tous
les sondages plaçant Marine Le Pen en tête de
l'élection présidentielle en 2017 le confirment
: lorsque la démocratie est vivante, bien
vivante, les peuples montrent qu'ils aspirent à
retrouver la maîtrise de leur destin. Un destin,
une liberté, une souveraineté, qu'aucune
instance supranationale, qu'elle soit
administrative, juridique, économique ou
politique, ne peut s'arroger le droit de
confisquer.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire